PORTRAITS DE PRO KESAKO ?
Bienvenue sur notre rubrique « Portraits de Pros » !
Dans cette série d’articles, nous mettons en avant les professionnel·le·s du réseau de la Graine. Chaque article vous présentera le(s) professionnel·le·s, la structure ainsi qu’une idée du parcours, des valeurs, des activités/services et des projets en cours.
Les professionnel·le·s présenté·e·s font partie du réseau de la Graine, ce qui signifie qu’iels partagent les valeurs et les engagements définis dans la charte et qu’iels acceptent le paiement en Graine !
Chaque article est co-élaboré entre le ou la professionnel·le et l’équipe de la Graine. Les questions sont de nous, les réponses leur appartiennent ainsi que les photographies !
Si vous êtes un·e des professionnel·le·s du réseau de la Graine et que vous souhaitez être mis·e en avant dans notre rubrique « Portraits de Pros » , rien de plus simple ! Il vous suffit de remplir ce formulaire et le portrait est lancé !
Aujourd’hui, nous rendons visite à Sylvie dans sa Home Sweet Home située dans le village de Beaulieu. Voici donc le Portrait de Pro de Sylvie qui vous fera découvrir son activité quotidienne de maquettiste PAO, et son nouveau projet territorial nommé magazine 34160.
Cet article est rédigé à partir de l’interview réalisée. Vous avez aussi accès au podcast de la rencontre dans lequel vous découvrirez plus de détails de ces échanges.
Alors bonne lecture et bonne écoute !
Sylvie Amilien
de la PAO au magazine 34160 !
Peux-tu te décrire ?
Je m’appelle Sylvie Amilien, je suis née en juillet 1971 à Aurillac, et vis à Beaulieu depuis 1998. Mariée et mère de deux grands enfants, je suis profondément attachée à la nature, et aux choses simples de la vie. Mon parcours professionnel a été varié : après un Bac Pro en comptabilité, j’ai travaillé dans une PME en tant qu’assistante.
J’ai ensuite exploré plusieurs métiers, comme animatrice radio (où ma timidité a été un frein), commerciale en assurances (un domaine qui ne me correspondait pas). Aucune de ces expériences ne m’a vraiment épanouie.
J’ai pris la décision de faire une formation en PAO (Publication Assistée par Ordinateur) pour devenir une professionnelle de la mise en page suite à un bilan de compétence qui a fait ressortir mon expérience durant laquelle je réalisai les dossiers de sponsoring pour mon frère qui disputait des courses nationales et internationales de karting, et à ses débuts en automobile.
J’ai eu la chance de faire mes premières armes dans les studios PAO de Midi Libre, et chez un imprimeur. Il était difficile de trouver un poste salarié, j’ai perfectionné ma formation et un formateur m’a conseillé de me spécialiser comme maquettiste PAO, car j’avais une vraie aptitude à agencer textes, photos et illustrations, plus qu’à faire du graphisme pur.
C’est ainsi que j’ai décidé de me lancer à mon compte en janvier 2010.
Peux-tu nous décrire ton activité ?
Aujourd’hui, je suis maquettiste PAO indépendante. Je travaille pour des entreprises, des associations et des collectivités. Mon métier consiste à mettre en page des brochures, des magazines, des bulletins municipaux, ou encore des livres.
Par exemple, j’ai récemment réalisé la mise en page du livre « Gens de Beaulieu, cent ans de vie de village en Languedoc », que l’on peut se procurer sur le site de l’auteur Roland Reyne.
Mon travail, c’est d’agencer textes, images et illustrations sur une maquette prête à être imprimée ou diffusée en version digitale. Je collabore étroitement avec mes clients pour comprendre leurs besoins et leur proposer des supports de communication de qualité, en respectant les normes d’impression.
Découvrez le podcast de la rencontre avec Sylvie
Pourquoi avoir rejoint le réseau de la Graine ?
J’ai rejoint La Graine pour plusieurs raisons. D’abord, je me posais beaucoup de questions sur la monnaie, sur la façon dont elle circule et sur l’impact qu’elle peut avoir sur l’économie locale. Mon mari est aussi artisan, donc nous sommes tous les deux concernés par ces enjeux. J’ai adhéré à l’association A.D.E.S.L, qui porte le projet de La Graine, au moment où je lançais un nouveau projet professionnel.
J’ai commencé à utiliser La Graine pour mes paiements, notamment chez des petits commerçants. J’ai même été la première cliente à payer en billet Graine chez un commerçant du réseau ! J’utilise aussi l’application de paiement, que je trouve très pratique. Mon souhait, c’est que de plus en plus de professionnels rejoignent le réseau, et pourquoi pas un imprimeur offset, ce qui me permettrait de payer mes impressions en Graines et de renforcer la circularité de la monnaie locale si suffisamment de clients me règlent en graine.
AS-tu des projets à mettre en valeur en ce moment?
Oui, mon projet actuel, c’est le lancement d’un nouveau média local, le « magazine 34160 ». L’idée m’est venue après l’arrêt du « Vidourle Magazine », pour lequel je faisais la mise en page.
En avril 2025, j’ai lancé un numéro de présentation en ligne pour tester l’accueil du public, et il a été motivant. Cela m’a confortée dans l’idée de lancer un magazine semestriel, qui ne soit pas seulement un agenda, mais un véritable support de découverte du territoire. Le premier numéro sortira le 15 octobre 2025.
Ce numéro 1 couvrira la période automne-hiver, et sera distribué à 5 000 exemplaires chez les partenaires du lancement, à l’accueil des 16 mairies du 34160, et aussi dans d’autres points de diffusion répartis sur les 16 communes du territoire, mais pas en boîtes aux lettres : il faudra aller le chercher, ce qui favorise le lien social. Une version digitale sera aussi consultable en ligne sur 34160.fr.
Le contenu du magazine sera varié et évoluera avec une interview qui ouvre l’agenda par thématique sur six mois, des rubriques pour découvrir les villes et villages, les associations, les personnes et les projets locaux, des jeux, des recettes, et des pages « shopping » en développement.
Mon ambition, c’est de rassembler les agendas et les acteurs du territoire, soutenir le tissu associatif, des personnalités locales, pour lancer et faire découvrir une dynamique locale des gens d’ici et de leur style de vie
as-tu un message à faire passer à ceux qui nous lisent ?
Oui, j’aimerais dire que chacun peut agir à son échelle. C’est la fameuse « légende du colibri » : chacun apporte sa goutte d’eau pour éteindre l’incendie. Rejoindre un réseau comme La Graine, c’est déjà un premier pas pour soutenir l’économie locale, les artisans, les commerçants, et pour créer du lien sur le territoire. J’invite toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à nous rejoindre, à participer à la dynamique, à soutenir les initiatives locales, que ce soit en tant que lecteur, commerçant, artisan ou simple citoyen.
Le magazine que je lance est aussi une invitation à découvrir les richesses de notre territoire, à aller à la rencontre des acteurs locaux, à s’impliquer dans la vie associative et à consommer autrement. Je crois beaucoup à la force du collectif et à l’importance de l’engagement individuel pour faire bouger les lignes. Alors, n’hésitez pas à faire votre part, à rejoindre le réseau, à soutenir les projets locaux et à faire circuler la monnaie locale !